assertion livrée au public il- y a environ ï5 ans, je ne pouvais soupçonner cet écrivain d'un mauvais dessein contre une famille honorable. Je ne rap­porterai pas tout le paragraphe qui n'a de relatif.. . à M. d'Epinay que les dernières lignes'que voici : « Il n'est pas jusqu'au bon Rousseau, l'ennemi.des
^ philosophistes et constamment leur victime, qui, chargé de l'éducation de d'Epinay, eut la douleur amère de le voir enfermé à quinze ans, parceque ce jeune homme avait voulu empoisonner son père. « Vous connaissez maintenant, Monsieur, l'oc­casion et la source de la citation que vous aviez un si grand intérêt à relever; je dois ajouter que des personnes recommandables m'ont attesté qu'elle était fausse dans toutes ses parties; je-dois ajouter
_- que le témoignage de l'une d'elles, qui n'a jamais _ perdu ■ de vue M. votre père, ne me permet pas d'en douter; qu'enfin, si j'ai eu le malheur d'avoir reproduit une énonciation injurieuse .à la mé­moire de M. d'Epinay, du moinsje serai le dernier qui le ferai, puisqu'on n'y saurait plus tomber sans méchanceté et même sans se rendre coupable de calomnie.
«-Mon devoir estde vous répondre franchement